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Les élections se sont-elles bien passée en RDC, pays grand comme quatre fois la France ? Si la Ceni se déclare “satisfaite” du scrutin, les Voters at a polling station in DRC.
Problèmes logistiques et les violences meurtrières incitent les observateurs Á réserver leur jugement. D’autant que le pire est peut-être Á venir, après la proclamation des résultats de la présidentielle.
C’est bien souvent Á la lumière de lampe Á piles, sans courant électrique, comme dans de nombreux quartiers de Kinshasa, que les Congolais ont commencé le dépouillement des bulletins de vote du scrutin du 28 novembre. Une opération qui, si tout se passe bien, doit conduire Á la promulgation par la Ceni des résultats provisoires de la présidentielle, le 6 décembre, et de ceux définitifs par la Cour suprême de justice, le 17 décembre, soit trois jours avant la prestation de serment du président élu. Quant aux résultats provisoires des législatives, ils ne sont pas attendus pas avant la mi-janvier.
La journée de vote a été marquée par de nombreux problèmes logistique dus Á l’absence de matérie lélectoral conduisant Á des retards dans de nombreux centres de vote, maisa ussi par plusieurs incidents meurtriers. Selon un porte-parole militaire, le capitaine Katchong Mbav, au moins dix personnesont été tuées lors d’une attaque par des homme sarmés d’un bureau de vote du quartier Njanja de Lubumbashi, capitale de la province du Katanga (sud-est). Les victimes sont sept assaillants, deux policiers et une civil evenu voter, qui a reçu une balle perdue. « Sept autres assaillants ont été arrêtés et au moins un policier a été blessé », a ajouté l’officier. De son côté, le gouverneur du Katanga, MoÁ¯se Katumbi, donne un bilan légèrement différent : huit assaillants auraientététués et 11 arrêtés.
“Nous venonsvouslibérer”Selon le représentant de la Ceni Á Njanja, des civilsarmés, le front ceint d’un bandeau rouge, ont fait irruption dans le bureau, demandant aux officiels et aux électeurs de sortir. « Nous venonsvouslibérer, ont-ilslancé, etilsontabattudeuxpoliciers en faction qui voulaients’interposer, avantque des forces se sécuritén’interviennent », explique-t-il. Unpeu plus tôt, un indépendantiste du Katanga présuméavaitrevendiquéuneattaquecontre un convoi de huit jeeps chargées de matérielélectoral, sous escortepolicière.
Plus Á l’ouest, dans la province du KasaÁ¯ occidental qui est l’un des l’un des fiefs de l’opposant Étienne Tshisekedi, une douzaine de bureaux de vote ont été incendiés Á Kananga par des opposants Á cause de la découverte, avant le début du vote, d’urnescontenant déjÁ des bulletins pro-Kabila.
Enfin, Á Kinshasa, la tension restait également vive Á la nuit tombée. La police était déployée en nombre dans les rues et des coups de feu ont même retenti dans certains quartiers populaires. Une ambiance que les manÅ“uvres policières pour empêcher Étienne Tshisekedi de voter n’ont pas aider Á détendre. Accompagné de plusieurs milliers de partisans, l’opposant a d’abord été bloqué par un barrage des forces de l’ordresur la route entre l’aéroport et la capitale, ils’est finalement rabattu sur un autre bureau, ouvert dans l’institut Lubumba, oùil a pu voter justeavant la fermeture officielle des centes de vote (16H00 GMT, lÁ oùaucun incident n’aeu lieu).
Réactionaméricaine.
Les réactions « dans les termes les plus forts la violence liée Á l’élection », a déclaré Mark Toner, un porte-parole du département d’État. Faisant allusion Á d’éventueles fraudes Á grande échelle, Toner a ajouté qu’il espérait que « les informations fais antétat d’anomalies » lors du scrutinvonts’avérer « isolées ».
De fait, certains récits son ttroublants, comme celui de Nadine, 19 ans, venue au bureau du collège kinois Saint-Pierre. « Je n’ai pas trouvé mon nom sur la liste. J’étais lÁ hier, e til y était. Je suis déçue, tellement déçue ! » a-t-elle lancé. Un témoignage similaire Á celui de nombreu xélecteurs.(Avec AFP)
Comment on DRC: Beaucoup d’électeurs, pourtant enregistrés, n’ont pas trouvé leurs noms sur les listes pour voter