Bandy adalam-bavy : ny vady darohany fa ny sipa nanamboarany trano_04 APRIL 2015_Basy Vava


Date: April 4, 2015
  • SHARE:

Basy Vava

Bandy adalam-bavy : ny vady darohany fa ny sipa nanamboarany trano

Résumé: Victime de la violence de son mari, Mihaja a fait trois fausses couches et n’a pas encore eu d’enfant quatre ans après son mariage. En plus des coups qu’elle recevait quotidienne, le mari de Mihaja n’a plus ramené un sous à la maison, prétextant que l’entreprise où il travaillait traversait une crise. Dans un souci de ramener de l’argent à la maison, Mihaja a commencé à chercher du travail, d’autant plus qu’elle a fait des études. Mais à peine elle a commencé que son mari l’en empêchait. Puis, elle a entendu par des rumeurs qu’en fait son mari gagne beaucoup d’argent et fait construire une maison pour sa maitresse. C’est ce qui a poussé Mijaha à aller voir Sarobidy, la guérisseuse qui l’a aidé à récupérer son mari, à avoir la maison qui a été au nom de sa rivale, et même à avoir un enfant.

Analyse : tout d’abord, il est nécessaire de noter qu’il s’agit ici d’une publicité en faveur de la guérisseuse plutôt que d’un article pour informer ou sensibiliser les lecteurs. Parlons de l’histoire en lui-même. Nous avons ici un cas de violence domestique sous deux formes : la violence physique et la violence économique. L’article décrit bien la souffrance de la femme ne serait-ce que par l’utilisation de l’exclamation en début du premier paragraphe. La situation dans laquelle le sujet de l’article vit pourrait interpeler les lecteurs sur la gravité de la violence envers les femmes : coups, mensonges, polygamie, etc. étaient dans le quotidien de Mihaja qui n’arrivait même pas à enfanter. Le désespoir l’a poussé à se tourner vers la guérisseuse.

En outre, cet article est un exemple de mauvaise pratique en matière de journalisme. En effet, l’auteur part de la vie privé d’une victime pour des fins publicitaires. De un, cela de la femme un objet qui fait vendre, qui contrairement aux habitudes ce ne sont pas ses atouts qu’on met en avant mais plutôt sa vulnérabilité et son impuissance. Et de deux, il faut un accord de la part du sujet avant de publier quoi que ce soit, notamment lorsqu’il s’agit de quelque chose de


Comment on Bandy adalam-bavy : ny vady darohany fa ny sipa nanamboarany trano_04 APRIL 2015_Basy Vava

Your email address will not be published. Required fields are marked *