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Maurice, 25 juin: Les organisations membres de la SADC Gender Protocol Alliance, réunies hier matin Á l’hôtel Gold Crest pour passer en revue l’application du Protocole de la SADC sur le Genre et le Développement dans les 15 pays de l’Afrique australe, demandent au gouvernement mauricien de signer ce Protocole qui met l’homme et la femme pied d’égalité.
Maurice et le Botswana demeurent les deux seuls pays de la SADC Á ne pas être signataires de ce traité. Or, il y a de sérieuses indications que le Botswana, qui sera le pays hôte du Sommet des chefs d’Etats de la SADC en aoÁ»t prochain, profite de l’occasion pour signer ce document dont les dispositions arrivent Á échéance cette année.
L’Alliance ne comprend toujours pas pourquoi Maurice tarde Á le faire, d’autant plus que le pays applique déjÁ la plupart des dispositions de ce Protocole et que le ministre des Finances, Vishnu Lutchmeenaraidoo, lors d’un déplacement récent Á Rodrigues, a laissé entendre qu’il appliquerait la discrimination positive surtout en matière de politiques économiques.
Pour Colleen Lowe Morna, directrice exécutive de Gender Links et fer de lance de la signature de ce Protocole et des actions de lobbying de l’Alliance, Maurice applique déjÁ l’esprit de ce traité puisque le pays a amendé le Local Government Act afin d’y introduire une approche neutre du genre. Amendements qui ont permis Á 32% de femmes de se faire élire comme conseillères lors des élections municipales du 15 juin.
Si le Botswana signe ce traité en aoÁ»t, Maurice sera alors le plus mauvais élève parmi les pays de la SADC. Dans l’optique de populariser ce document qui sera révisé et renforcé par les ministres du Genre en aoÁ»t au Botswana, le bureau mauricien de GL, dirigé par Anushka Virahsawmy, est disposé Á assurer une formation pour formateurs Á toute personne ou association intéressée.
Cet article fait partie du service d’information de Gender Links qui apporte des perspectives nouvelles Á l’actualité quotidienne.
Comment on Maurice: La SADC Gender Protocole Alliance demande au gouvernement mauricien de signer le PSGD