Madagascar:Kanto Ericka Rasolomampionona , une jeune étudiante Å“uvrant dans la lutte contre les VBG Á  Fianarantsoa

Madagascar:Kanto Ericka Rasolomampionona , une jeune étudiante Å“uvrant dans la lutte contre les VBG Á  Fianarantsoa


Date: October 28, 2014
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L’association « Tena manga » rassemble les jeunes universitaires de Fianarantsoa dont Kanto Ericka Rasolomampionona est membre. Jeune étudiante en économie Á  l’Université de Fianarantsoa, elle a adhéré Á  l’association « Tena Manga » dont les principales missions et activités sont de lutter contre les Violences basées sur le genre (VBG). Kanto Ericka est aussi membre du Collectif des Associations des Femmes de Fianarantsoa (CAFF).

Au sein de l’association « Tena Manga » les partages d’expériences sont primordiaux. Elles ont permis aux membres de prendre en compte les violences envers les femmes dans la ville de Fianarantsoa et dans les environs et notamment vis-Á -vis des jeunes femmes universitaires.

Kanto Ericka, nous confie : « Des jeunes filles abandonnent leurs études suite aux violences qu’elles ont subies, nous ne pouvons pas rester les bras croisés face Á  de telles situations que subissent leurs pairs ». A cet effet, des activités de sensibilisation ont été organisées. Les cibles sont les différentes entités des communautés de base (les communes environnantes, les écoles, les églises et les diverses associations). Les séances ont vu l’implication des différents responsables. Etant informés de notre initiative, ils se chargent de la convocation des acteurs concernés, de la désignation des dates et lieux des réunions.

L’association de Kanto Ericka recense les cas de violence dans leur localité, organise des séances d’écoute, de conseil et d’orientation. Les survivantes de VBG choisissent les solutions qui leur conviennent. Les cas de violence les plus récurrents sont la violence morale, celle basée sur les besoins quotidiens, violence physique et violence sexuelle.

D’autres formes comme les violences liées aux questions d’ordre culturel Á  savoir le refus d’octroyer Á  la femme sa part d’héritage reviennent aussi ; mais de nouveaux cas se présentent incessamment. L’association est tenue de garder la discrétion en codifiant leur confidentes.

La réalisation de ces efforts se heurte Á  de nombreux obstacles. Certaines survivantes viennent mais elles changent brusquement et ne livrent rien. Des personnes, auteures des violences, convoquées se présentent ivres. Dès fois, les survivantes se trouvent être dans la déception car au tribunal elles ont perdu. Leurs situations s’empirent et les procédures recommencent. On revient maintes fois Á  zéro.

Certaines femmes abandonnent alors que des améliorations sont constatées. Elles sont découragées par leurs familles ou la société. De nouveaux problèmes surgissent.

Malgré tout, Kanto Ericka ne désespère pas. Elle continue son combat tant que Leur vision en tant que des jeunes étudiantes sont les proies des VBG.

 


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