Madagascar:La chasse aux travailleuses de sexe mineures dans la capitale de Madagascar

Le nombre des mineurs qui se livrent au travail de sexe ne cesse d’augmenter. Monica Rasoloarison, journaliste Á  la radio nationale malagasy (RNM) s’est rendu compte de la gravité de la situation. C’est un sujet délicat qu’elle traite dans ses émissions radiophoniques.

Monica travaille en étroite collaboration avec les organismes nationaux et internationaux. Elle a assuré la couverture médiatique d’une activité d’ECPAT France qui consiste Á  prendre en charge les travailleuses de sexe mineures d’Antananarivo. Monica pense alors Á  apporter sa contribution en informant les auditeurs et les éduquer sur la protection de l’enfant y compris les mineures travailleuses de sexe.

Pour ce faire, elle a mené une enquête sur le thème du travail de sexe des jeunes filles dans le cadre d’une émission quotidienne qui s’intitule « Mandalina » (Analyser). L’émission dure 10 minutes, exclusivement en malgache, diffusée Á  18 heures 40. Les thèmes sont variés au choix du journaliste animateur.

Pour sa prestation au Sommet, Monica a axé son thème sur les mineures travailleuses de nuit. « L’émission a toujours existé, mais depuis mes activités avec GenderLinks, je mets l’accent sur mon rôle de journaliste éducateur dans le domaine du genre. L’éradication, sinon la réduction de la prostitution des jeunes filles mineures me semble envisageable », nous a confié Monica.

Elle a rencontré quelques difficultés pendant les descentes sur terrain pour la préparation, telles le refus de certaines Á  en parler ou encore une contrepartie financière réclamées par d’autres. Raisons pour lesquelles Monica a du recourir aux ONGs qui sont déjÁ  habituées avec les jeunes filles en question. Il a alors été convenu que les voix des jeunes filles seront masquées.

Notre journaliste a aussi voulu mobiliser tous les acteurs concernés dans ce domaine. Réticents au départ, les responsables de l’Etat se sont manifestés après diffusion de l’émission.

Avoir traité ce thème lui a fourni une grande autosatisfaction. Une telle réaction se justifie d’autant plus que récemment, l’Etat a pris sa responsabilité en appliquant la loi interdisant les mineures Á  la prostitution et la création d’un système qui lutte contre ce fléau.