Madagascar:Une formation qui apporte un grand changement dans une vie !

A Madagascar, la violence basée sur le genre reste encore un grand défi !face Á  cette situation, beaucoup sont les différents activités en cours ou déjÁ  effectuer dans le but d’éradiquer ce problème sociale.Le sommet sur le protocole de la SADC 2014 qui s’est déroulé Á  l’hôtel Colbert Á  Antananarivo nous a permit de rencontrer Narindra, une des bénéficiaires d’une formation pour la lutte contre la violence basée sur le genre, qui témoigne Á  quel point la formation a pu emmener un grand changement dans sa vie et dans sa vision des choses ! Habitant Á  quelques kilomètres de la capitale,RANDRIANANTENAINA Narindra âgée de 24 ans, ayant un enfant et étant une des victimes de violence conjugale ,a décidé de prendre sa vie en main en choisissant de travailler dans une carrière artisanale de taillage de pierre près de son village après avoir suivi une formation pour la lutte contre la violence basée sur le genre.

Une formation qui a réveillé ses capacités et son audace!
Pendant des années, Narindra a souffert de l’infidélité de son mari, un receveur de bus, qui n’assure même plus correctement la subvention aux besoins de sa famille. Honte de cette situation, Narindra a préféré de ne rien faire et a perdu peu Á  peu sa confiance en elle-même. Son mari lui a vraiment piétiné ses droits entant que femme et entant qu’épouse, en conséquence, Narindra avait perdu son courage et le gout de vivre et a préféré de se cacher du monde.

Le mois d’octobre dernier, Á  travers des sensibilisations, Narindra a connu l’existence de la formation pour la lutte contre la violence basée sur le genre par Gender Links et a décidé d’y participer. D’après elle, cette formation lui a redonné sa force et son courage et lui a permis de déduire qu’on peut arrêter la violence et qu’on peut vaincre sa peur et les pensées négatives. Et depuis, ayant repris sa confiance en elle-même et son courage, la jeune femme a décidé de travailler en vue d’aider son mari Á  subvenir aux besoins de sa famille.

Un métier n’a pas de sexe…mais demande beaucoup d’audace et de compétence En général, on attribue un métier pour les hommes si ce dernier requiert beaucoup d’effort physique et pour les femmes des métiers qui demande moins d’effort physique car beaucoup pensent que les femmes sont fragile et n’ont pas assez de force pour tel ou tel métier.Mais actuellement, des cas le prouve que non seulement les femmes sont capables de gérer leurs tâches ménagères mais aussi elles sont capables de faire beaucoup plus que les hommes.

Le choix de travail de Narindra nous a attiré l’attention ! Après la formation, Narindra n’a pas choisi n’importe quel métier, elle a choisi un travail qui nécessite beaucoup de force et d’audace, un travail qui est en général pratiqué par les hommes. Il s’agit du travail de taillage de pierre dans une carrière du village Famonjena Commune Bongantsara. En effet Á  Madagascar, 7 sur 10 des personnes travaillant dans ces carrières tailleurs de pierre, sont des hommes. Ce qui nous démontre que les femmes sont moins nombreux que les hommes Á  de travail car il s’agit de tailler des pierres avec nos mains en utilisant des simples outils comme le marteau.

Pour Narindra, les femmes doivent participer aux gagne- pain de la famille, elle est aussi convaincu que plus on gagne de l’argent, plus notre niveau de vie s’augmente et moins la violence peut nous atteindre. Elle témoigne que depuis qu’elle a travaillé, son mari a changé, plus de maitresse, et la situation de sa famille s’améliore. Ce métier dit-elle est fait pour tout le monde, homme ou femme, car on n’a pas d’horaire de travail alors on peut accorder assez de temps pour s’occuper de nos enfants. Elle encourage les autres femmes qui sont victime de violence de se battre et d’accepter l’aide des professionnels qui sont lÁ  pour apporter de soutien Á  ces femmes.

En regardant le cas de Narindra, qui a une histoire qui mérite d’être racontée pour encourager les autres, avec persévérance on peut espérer qu’un jour Madagascar vivra sans violence ! Mais le combat continu toujours, car il s’agit d’une lutte Á  long terme puisque le changement de comportement est un processus qui demande beaucoup de temps et de patience !