French: Cyber dialogue summary for 1 December 2011


Date: December 2, 2011
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16 JOURS DE CAMPAGNE CONTRE LA VIOLENCE A L’EGARD DES FEMMES

Date  : Mercredi 1 Decembre 2011

Facilitatrice  : Loga Virahsawmy

Thème  : Journée Mondiale du SIDA À“ Pour la reconnaissance du travail des pourvoyeurs de soins

M

F

Unknown

TOTAL

4

19

N/A

23

«  Le problème a Madagascar par rapport au travail de pourvoyeur de soin réside au niveau de l’implémentation et ceux-ci ne sont toujours pas reconnus » – Madagascar

«  La prise en charge des pourvoyeurs de soins est une affaire de communauté.  Même s’il arrive que les pourvoyeurs de soins soient rémunères en RDC, ils ne sont pas reconnus a leur juste valeur. De plus, les membres de la famille quand a eux ne sont pas du tout rémunérés » – RDC

«  La reconnaissance du travail de pourvoyeurs de soins commence par la formation et un budget spécialement conçu pour répondre a leurs besoins.   » – Maurice

Q: Qui sont ceux qui s’occupent des personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH)  ?

Les participants informent qu’il existe des docteurs, des associations, des bénévoles et des proches du patient pour s’occuper de ceux qui vivent avec le VIH/SIDA. Il s’avère cependant qu’en RDC ce sont principalement les membres de la famille qui s’occupent de ceux qui vivent avec le VIH/SIDA. Aux participants d’ajouter que les centres de sante qui ne soignent pas le VIH/SIDA référent les PVVIHs aux organisations qui s’en occupent. A Tananarive, c’est SISAL et BMH qui s’en occupent alors qu’a Tamatave il y a le FIFAFI et UCRsa qui veut dire Unité de Coordination Régionale. Les participants de Madagascar sont d’avis que les PVVIH de Tana sont mieux pris en charge qu’a Tamatave. Maurice il y a l’organisation PILS qui prend en charge le soutien des PVVIH et a mené un bon nombre de campagnes dans cette direction contre la stigmatisation et les préjuges. Les participants avouent que dans la plupart des cas, ce sont les membres de la famille qui s’en occupent alors que pour les soins médicaux, se sont les docteurs.

Il s’avère que la majorité de ceux qui s’occupent des PVVIH en RDC sont des femmes. A Maurice il a y aussi le secrétariat exécutif de Centre National de la lutte contre le VIH/SIDA. D’ailleurs la coordinatrice nationale est une femme. Les participants ajoutent qu’il existe des organisations pour la prise en charge psychosocial des PVVIH. Au niveau du Ministère de la Sante, il existe des unités qui s’occupent des patients même si ce n’est pas suffisant. Il y a toujours beaucoup de tabous et de préjuges autour du VIH/SIDA. Les organisations s’occupent principalement de la prise en charge psychologique des patients malgré le manque de financement.


Q: Est-ce que votre collectivité locale offre des services spécifiques pour les pourvoyeurs de soins qui s’occupent des personnes vivant avec le VIH/SIDA au sein de votre communauté? Est-ce que les pourvoyeurs de soins sont bien pris en charge au sein de votre communauté? Quelles sont les besoins des pourvoyeurs qui ne sont pas respectés? Qui devrait répondre a ces besoins  ? Qu’est-ce qui peut être fait pour alléger le fardeau des soignants? Quel sera votre rôle  ?

Les participants sont unanimes quand au fait qu’il n’y a pas de structures spécifiques pour répondre aux besoins des pourvoyeurs de soins. Cependant, du cote de Maurice, il en ressort que les ONGs mènent des campagnes en vue de sensibiliser la population par rapport a ce problématique. Les services offerts Á  Madagascar et Á  Maurice sont la subvention d’antirétroviraux par le Ministère de la Santé. Les participants sont d’avis qu’il y a un besoin de conscientiser les gens par rapport aux besoins des PVVIHs. Les participants de Madagascar avouent qu’il n’y a aucune initiative mais les parties prenantes se réunissent souvent et font des échanges et partages et discutent des solutions. Il existe aussi des lignes verte Madagascar et a Maurice pour plus d’information Á  ce sujet mais il existe toujours le problème de fonctionnalité. A Maurice, ces types de services sont sous le régit du Ministère de la Sante et de la Qualité de la Vie. Les services sont relayes a travers a les hôpitaux et les centres de santé. A Madagascar, il y a des services offerts au centre universitaire hospitalier. Les participants sont tous d’accord que ce sont principalement les ONGs qui s’occupent des PVVIH au niveau du soutien tandis que le Ministère assure la prise en charge médicale. Par rapport a la condition des pourvoyeurs de soins, il en ressort que « c’est une question qui n’a pas encore trouver de réponse au niveau du gouvernement en RDC.   » Il y a aussi le sentiment que la prise en charge «  devrait avant tout être une affaire de communauté.   » Les infirmiers a Maurice sont formes pour la prises en charges des patients séropositifs mais c’est surtout les ONGs tels que PILS et Chrysalide qui font le soutien due au préjugés de la population. Par exemple, il existe des cas ou les personnels des hôpitaux discriminent les patients qui souffrent du VIH/SIDA. De plus ces infirmiers / infirmières sont rémunérés par l’état tandis que les ONGs travaillent sur une base de volontariat gratuit ou sous-rémunéré. Même si les participants sont d’accord que c’est a la communauté de s’occuper des personnes qui souffrent du VIH/SIDA, ils sont d’avis qu’il faut quand même un certain niveau de reconnaissance pour pouvoir le faire. Pour cela, il faut savoir quels sont les besoins des pourvoyeurs de soins. Selon les participants, les besoins sanitaires requirent aussi de l’attention. Même s’il arrive que les pourvoyeurs de soins soient rémunères en RDC, il n’en demeure pas moins qu’ils ne sont pas reconnus a leur juste valeur. De plus, c’est un travail qui n’est pas reconnu par l’état. Les participants préconisent aussi une aide substantielle. Ils sont d’avis que l’état devrait s’impliquer davantage. Les membres de la famille qui s’occupent des PVVIH ne sont quand a eux pas du tout rémunérés. Les participants partagent aussi l’avis qu’il faut une approche holistique au niveau de la formation. La reconnaissance des pourvoyeurs de soins commence par la formation et un budget spécifiquement conçus pour répondre a leurs besoins. Une formation holistique englobe les soins psychologiques, une aide économique et médicale entre autre. La formation des pourvoyeurs de soins devrait aussi inclure les membres de la famille. A Madagascar comme a RDC les lois et ébauches de projets existent mais n’aboutissent malheureusement pas jusqu’au stade d’implémentation. A Maurice, il existe une «  task force.   » Le National Aids Secretariat, le ministère de la sante et la task force sont sous l’égide du premier ministre. Ces institutions se mobilisent pour le plaidoyer en faveur des pourvoyeurs de soins qui sont majoritairement des femmes. L’importance de collaborer avec les medias afin de faire connaitre la condition des pourvoyeurs de soins a aussi été soulignée. Il faut aussi un système de suivi et d’évaluation pour faire avancer cette cause. Il faut aussi démystifier le VIH/SIDA et briser les préjugés. Les participants mettent l’emphase sur le besoin d’encadrement des pourvoyeurs de soins.

Les participants préconisent une caisse nationale pour faire face aux besoins des pourvoyeurs de soin, une assistance psychologique pour leur réinsertion dans la société,

A Madagascar, l’état et les bailleurs ne considèrent pas ceux qui travaillent avec les PVVIH. Ils sont d’avis qu’il faut sensibiliser tout le monde sur le rôle des pourvoyeurs de soins.

Q: Y a-t-il des groupes ou des ONG qui s’occupent des pourvoyeurs de soins?

En RDC il existe plusieurs ONGs qui travaillent avec les PVVIH mais qui ne sont pas canalisées. L’organisation principale pour la prévention et le dépistage du VIH/SIDA a Maurice est PILS et l’organisation CUT qui travaille beaucoup au niveau de la prévention et de la distribution des seringues. Les centres a Madagascar sont la PEC psycho-sociale.

Les participants sont d’accord que les organisations qui s’occupent des PVVIH n’ont malheureusement pas de structure spécifique qui adressent les besoins des pourvoyeurs de soins de façon systématique. La situation est pire quand ce sont les membres de la famille qui s’en occupent. Les participants font aussi ressortir le manque de campagnes et de structure du au fait que le VIH/SIDA reste un sujet tabou.

Q: Quel est le rôle des jeunes dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA?

Les participants sont d’avis que le rôle des jeunes devrait inclure la visite aux malades, l’assistance avec les médicaments. Les jeunes devraient aussi contribuer Á  briser les tabous autour du VIH/SIDA. Les jeunes pourraient contribuer aux niveaux des campagnes de sensibilisation et d’information au niveau des activités extracurriculaires au sein de leurs institutions éducatives. Il faut briser les préjugés afin que les PVVIH puissent vivre librement sans avoir Á  cacher leur statut de séropositif par crainte de discrimination.

Il faut aussi décentraliser les centres de dépistage. Il faut que les PVVIHs acceptent d’être accompagnes. L’encadrement, la formation et l’éducation des jeunes sont aussi importants. On note aussi que la majorité des jeunes qui s’occupent des PVVIH sont des filles.

L’utilisation des plantes indigènes pour traiter le VIH/SIDA

Q: Existe-t-il des plantes au sein de votre localité qui aident Á  renforcir le système immunitaire?

Selon les participants, les plantes listees ci-dessous aident a renforcir le système immunitaire  :

Le Vahona, la pervenche, le manguier, le ravitsara, madravasarotra, manjambody, laingomaimbo, ravingoavy, le moringa, aloe, mandravasarotra, mazambondy mandravasarotra, l’ail, le bréde moroom, le mazambody, le ravintsara.


Comment protéger ces plantes des effets néfastes du changement climatique et de la dégradation de l’environnement  ?

Les participants préconisent la protection de ces plantes, l’établissement de réserves spéciales et des pépinières pour pérenniser ces plantes. Il faut continuer Á  planter. Il faut aussi des campagnes de sensibilisations contre les feux de brousse et pour le reboisement. Il faut plus de réserves naturelles. Il faut plus de pénalités contre la destruction de l’environnement, améliorer nos méthodes de cultivassions comme par exemple le nombre croissant de mauriciens qui plantent sur leurs toits.


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