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16 JOURS DE CAMPAGNE CONTRE LA VIOLENCE A L’EGARD DES FEMMES
Date : Mercredi 30 Novembre 2011
Facilitatrice : Davinah Sholay
Thème : Le genre et l’informatique
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« On peut constater l’accessibilité limitée des femmes Á la technologie informatique Á travers les cyber dialogues » – Madagascar
« La violence envers les femmes se manifeste par une interdiction d’avoir accès Á l’informatique, d’avoir accès Á un réseau social sur Internet, et le plus basique, d’avoir accès Á un téléphone mobile. » RDC
« C’est encore plus difficile pour les femmes d’avoir accès que les hommes surtout pour les femmes qui travaillent Á la maison. » – Maurice
Q: Dans quelle mesure les femmes ont-elles accès a l’informatique (IT) au sein de votre communauté ? Y a-t-il suffisamment d’accès Á la technologie informatique au sein de votre communauté? Est-ce que les femmes ont suffisamment accès ?
Les participants de Madagascar, Congo et Maurice approuvent Á l’unanimité que les femmes n’ont pas tous accès Á l’informatique. Ils sont d’avis ce sont surtout les femmes des zones rurales qui sont Á l’ écart au niveau de technologique. Une participante va même plus loin en disant que « l’on peut constater l’accessibilité limitée des femmes a la technologie informatique a travers les cyber dialogues. » Les participants partagent l’avis que même si beaucoup plus de femmes ont accès a l’informatique de nos jours, l’outil informatique reste étranger a encore un plus grand nombre de femmes. Du coté de Madagascar, plus il en ressort que les femmes de Tananarive n’ont toujours pas d’accès, mise au sein des communautés aisées qui ne souffrent pas de ce problème. Les participants de Maurice sont d’avis que les personnes âgées sont a l’écart et ont plus de mal a s’approprier l’outil informatique. L’emphase sur la corrélation entre le manque d’accès et la pauvreté est attire une attention particulière au cours de la discussion. Cependant il s’avère qu’il est plus facile pour les jeunes filles de se familiariser a l’informatique.
Les participants de Madagascar font ressortir que les femmes sont sujettes Á un manque de savoir-faire par rapport a la technologie et prennent de ce fait un retard considérable. Les participants ont observé que quelques femmes s’essayent Á l’informatique uniquement par curiosité sans s’appliquer davantage. Une participante fait part que la situation n’est pas mieux a Foulpointe ou les femmes n’ont toujours pas accès. Toujours de la cote de Madagascar, il en ressort que les femmes de Tamatave s’intéressent Á l’informatique principalement pour des raisons de correspondances intimes. Les participants de Madagascar, indique qu’il existe aussi les barrières de langue. Il y a cependant l’ouverture de cybercafés au sein des quasiment toutes les communautés qui facilitent l’accès. Une participante mentionne que seulement 12% des femmes a Madagascar ont accès l’informatique et 5% seulement a Foulpointe. Selon les participants il existe aussi des cas ou les hommes n’autorisent leurs femmes de faire usage Á la technologie informatique et cela peut engendrer des problèmes familiaux. De ce fait, la non-liberté des femmes limitent leur accès Á l’informatique. On souligne que « la violence envers les femmes se manifeste par une interdiction d’avoir accès Á l’informatique, d’avoir accès Á un réseau social sur Internet, et le plus basique d’avoir accès a un téléphone mobile. » Il en ressort qu’au niveau de la société également, c’est mal vu qu’une femme fréquente les cybercafés. De ce fait, un travail pour remédier aux préjugés se fait sentir. Certaines femmes ne s’aventurent pas Á l’informatique car elles pensent que c’est réservé aux femmes professionnelles et aux jeunes filles uniquement. D’autres encore n’ont toujours pas accès aux formations. Maurice fait ressortir que c’est encore plus difficile pour les femmes que les hommes d’avoir accès a l’internet, surtout pour celles qui travaillent a la maison. A Maurice, mise a part les cybercafés, il y a aussi les bureaux de postes qui offrent l’accès Á l’informatique gratuitement au public. Une autre participante fait ressortir qu’il est difficile pour une femme de s’intéresser a l’informatique alors qu’elle souffre de violence dans son foyer. Les participants sont d’avis qu’il reste encore beaucoup Á faire au niveau genre et informatique. A Maurice, on reconnait que le gouvernement fait beaucoup quand il s’agit de connectivité mais il faut certes un ordinateur portable pour y accéder. A Maurice, les femmes s’intéressent aussi Á l’informatique afin de se connecter avec leurs familles qui sont Á l’étranger. Un participant pense de sa part que la femme est parfois responsable de violence Á travers l’internet.
Q: Dans quelle mesure sont-elles misent a l’écart des changements économiques et des innovations lorsqu’elles n’ont pas accès a la technologie?
Les participants sont convaincus que les femmes sont misent Á l’ écart par rapport aux informations économiques qui paraissent très souvent en temps réel sur l’Internet. Celles qui n’ont pas accès sont pénalisées au niveau des actualités. Elles ne sont de ce fait pas aptes Á prendre des mesures ou des décisions rapidement. Il s’avère qu’elles prennent de ce fait du retard et limitent leurs chances Á un avenir professionnel prospère. Les bienfaits de l’accès a l’information a travers sont multiples et une femme peut s’en approprier pour améliorer sa condition personnelle aussi bien que familiale. Une participante fait ressortir que « La technologie offre une nouvelle opportunité dans la vie, surtout dans le domaine économique, des nouveaux marchés pour le commerce, des relations et des réseaux alors que celles qui sont Á l’écart n’ont pas toutes ces possibilités. » Elle sont donc pénalisées au niveau de l’information et de la communication. Le développement de nos jours passe a travers la technologie et celle qui est mise a l’écart de la technologie est aussi mise a l’écart du développement. Une participante ajoute que « dans le monde actuel ou tout est informatisé, cela devient presqu’un cas d’illettrisme! Beaucoup de procédures telles que répondre a une offre d’emploi ou soumettre un projet se font en ligne et sont plus rapides donc celles qui s’y connaissent en informatique ont un bel avantage. » Un bon nombre de participants insistent sur l’importance de l’informatique pour la mise en réseau.
Q: Dans quelle mesure l’accès a l’informatique a-t-il affecté votre vie? S’est-t-elle améliorée ou a-t-elle empiré ? A quelle nouveauté avez vous été exposé?
Les participants sont encore une fois unanimes au sujet des bienfaits de l’informatique. Les participants avouent que l’informatique les aide beaucoup dans leurs missions. Ils renchérissent qu’il faut oser et demander lorsque l’on est en difficulté. Il en ressort que l’informatique a apporté une nouvelle ère dans la vie, une nouvelle façon d’appréhender le monde. » A une autre d’ajouter « mon expérience en tant que femme c’est que l’accès Á l’informatique m’a ouvert le monde. » L’utilisation de l’informatique pour la création de nouveaux réseaux est également mentionnée. L’accès Á l’information en temps réel est une véritable révolution. L’accès pour des échanges sociaux, informatiques et pour les transactions est particulièrement apprécié. L’utilisation de l’informatique pour le divertissement également est un atout qui suscite l’appréciation des participants. Les participants font aussi ressortir les recherches Á travers l’informatique. Les participants préconisent la vigilance et avouent qu’un abus du monde virtuel peut avoir un effet adverse et nous couper du monde réel. Les besoins de s’adapter au nouveau mode de vie qu’apporte la technologie se fait aussi ressentir car la sédentarité engendre des complications de santé. L’internet nous permet d’économiser un temps considérable.
Q: Est-ce possible de remédier au manque d’accès des femmes Á l’outil informatique? Qui en est responsable et quel sera votre rôle ?
Les participants considèrent qu’il faudrait envisager un espace virtuel au sein de la communauté qui soit géré par les conseils. Les participants font aussi ressortir le besoin de travailler en collaboration avec ceux qui en ont les moyens. Ils sont d’avis qu’il faut plus de formation au niveau des communes pour les femmes au foyer. Les participants approuvent qu’il faut créer un centre proposant des tarifs réduits pour ceux qui ne disposent pas d’ordinateur. Les participants préconisent une approche sectorisée du milieu rural et urbain.
Le besoin de campagne de sensibilisation et d’information afin qu’elles sachent comment faire et ou aller se fait ressentir. Il faut également créer des centres d’accès. Le besoin de logistique doit aussi être considéré. Le problème d’électricité de facilite pas l’accès a l’informatique. Il n’y a malheureusement aucun accès gratuit en RDC. Les participants sont d’avis que les leaders d’opinions ont la responsabilité de démystifier l’IT et encourager les femmes. La famille aussi devrait soutenir la femme dans se sens. Les participants pensent que la commune devrait apporter un initiant les femmes Á se mettre a l’informatique. Les femmes aussi doivent s’intéresser davantage a l’informatique. Les participants font ressortir que les jeunes peuvent initier les aines Á se mettre Á l’informatique. Les associations féminines ont également un rôle Á jouer pour le développement de la femme au niveau informatique. Par rapport Á ce que les participants comptent faire, ils déclarent que le travail commence par eux.
CHANGEMENT CLIMATIQUE
L’utilisation de l’informatique pour discuter du changement climatique
Q: Elaborez un slogan pour une campagne sur le changement climatique. Pourquoi avez-vous choisi ce slogan ?
Les slogans proposes sont :
Quel message voulez vous transmettre et dans quelle mesure l’informatique vous aidera-t-il Á y parvenir ?
Les participants sont en faveur de l’utilisation des produits bio, des penalites plus severes pour ceux qui polluent. Les participants pensent qu’il est possible d’optimiser l’utilisation de l’informatique pour créer un réseau de femme vert. Les participants sont d’avis qu’il faut sensibiliser les gens en transmettant des messages clés comme suit :
Pour transmettre aux générations futures une terre ou il fait bon vivre pour cela nous les adultes devons changer notre façon de consommer et apprendre aux petits les gestes simples afin de protéger notre terre.
Comment on French: Cyber dialogue summary for 30 November 2011