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Date : Mardi 29 Novembre 2011
Facilitatrice : Davinah Sholay
Thème : Journée Internationale des femmes défenseurs des droits humains – Le genre et la justice climatique commencent au niveau des collectivités locales
Nombre de femmes : 34
Nombre d’hommes : 5
« Les femmes défenseurs des droits de l’homme sont reconnues dans leur propre pays,
mais il faudrait une reconnaissance internationale » – Madagascar
« Les femmes doivent militer et agir en impliquant aussi les hommes pour que la lutte
ne soit pas uniquement une affaire de femmes » – RDC
« Les femmes défenseurs des droits humains défendent non seulement les droits des femmes mais agissent également dans des domaines plus vaste » – Maurice
Question 1: Etes-vous au courant des femmes qui militent pour les droits humains au sein de votre communauté? Quels droits humains défendent-elles ?
Les participants sont au courant de nombreuses femmes qui militent pour les droits humains au sein de leur communauté aussi bien Á Madagascar, en RDC qu’Á Maurice. Les participants de Madagascar, ont donné l’exemple des membres de l’association F.P.F.E, des activistes telles que Ialfine Tracoulat, Mme Laure de l’ACAT (Action Chrétienne pour l’Abolition des Torture Á Madagascar), Madeleine Raholimihaso, ancienne Ministre de la Population et des Affaires, Christine Feza, Anna Mayimona, Beatrice Makaya et Mathilde Rabary. Les participants de Maurice ont cité l’ancienne Ombudsperson Shirin Aumeeruddy-Cziffra pour son cheminement surtout par rapport aux droits des enfants, la conseillère villageoise, Rozy Khedoo qui a beaucoup travaillé sur le terrain afin que les droits des femmes soient respectés. Il y a aussi la Sheila Bappoo qui a un long parcours dans le domaine de l’égalité du genre. Les participants ont aussi donné l’exemple des activistes du genre telles que Loga Virahsawmy. Les femmes activistes du Congo sont Chantal Malamba, Rose Mutombo, Dorothée Swedi et Madeilene Kalala entre autre. Les participants ont aussi fait mention des femmes journalistes qui luttent pour les droits humains et qui sont aussi des activistes. Un des participants a donné comme exemple Ellen Johnson Sirleaf du Liberia et Leymah Gbowee, travailleuse sociale et militante pacifiste responsable de l’organisation «Women of Liberia Mass Action for Peace ». Les participants sont d’avis que les droits humains englobent les droits de la femme mais ne consiste pas uniquement des ces droits. Les participants approuvent que le genre ne concerne pas uniquement la femme et comprend aussi la condition des populations marginalisés comme les LGBT, les PVVIH, les injecteurs des drogues, les TDS, et les gens pauvres dont les droits sont souvent violées.
Q: Comment ont elles été traitées pour leur prise de position? Ont-elles été persécutées Á cause leurs initiatives?
Les participants partagent l’opinion selon laquelle les activistes du Congo, de Madagascar et de Maurice ne sont pas vraiment persécutées mais il arrive que celles-ci soient stigmatisées. Il s’avère qu’a ce jour il n’y a pas de persécution connue. Ils sont d’avis que ces femmes qui s’érigent et défendent les droits humains sont pour la plupart protégées par les adhérents de leurs associations.
Q: Que fait-on pour protéger les droits de ces femmes? Qui en prend la responsabilité ?
Les participants de Madagascar informent qu’il existe des centres d’écoute et de conseil juridique. Cependant, la plupart du temps les centres d’écoutes aussi on du mal Á protéger les droits dÁ» au manque de financement. En RDC le projet Babeo offre des services de centre d’écoute. A Maurice il y a la mis en place d’un regroupement des hommes et des femmes de loi de en vue de faciliter les démarches a ce niveau. Une des initiatives du groupe consiste Á aller au sein des centres communautaires pour des sessions de formations. Il y a aussi les six bureaux du Ministère du Genre a travers l’ile qui offre des services légaux gratuitement Á ceux qui en ont besoin.
Q: Que peut on faire pour célébrer ces femmes et prendre part a leurs causes ?
Les participants sont d’avis qu’il faut créer un programme national en faveur de la communauté et promouvoir les femmes défendeurs des droits humains par ce biais. Les participants sont en faveur d’une reconnaissance a plus grande échelle des femmes défenseurs des droits humains. Les participants sont d’accord pour la mise en place une structure de base au sein des communautés pour la vulgarisation des droits. Ils préconisent aussi une assistance gratuite de proximité pour impliquer un plus grand nombre de personnes a prendre part a la cause des droits humains. Les participants approuvent qu’une façon de célébrer la femme activiste est de l’encourager et la soutenir. Le soutien doit se faire a plusieurs niveaux et impliquer aussi bien sa famille que son couple car elle mérite et a droit au respect. Les medias devraient aussi prendre part a leurs causes et en leur offrant plus de couverture et de visibilité.
CHANGEMENT CLIMATIQUE – Les femmes championnes de l’environnement
Q: Y a-t-il une championne de l’environnement au sein de votre localité? Q: Y a-t-il une femme que vous souhaitez célébrer? Q : Quelle initiative a-t-elle entreprise?
Une championne de l’environnement Á Madagascar est Sarah Georget, Chef du Parti Vert, qui suscite l’admiration pour sa position au sujet de la protection de l’environnement et pour son initiative par rapport au reboisement. Les participants de Madagascar ont aussi fait mention de Mme Vaohita Colette qui est une autre championne de Tamatave.
A Maurice, des projets Á ce niveau ont lieu avec la collaboration des collectivités locales.
Comment on Summary of Cyber Dialogues – French – 29 Nov 2011