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Gender Links a ameliore mes connaissances en genre
J’ai connu Gender Links (GL) grâce Á Mme Ialfine Papisy. Nous nous sommes rencontrées Á Foulpointe en 2011. A cette époque, j’ai déjÁ eu des formations sur le genre mais je n’ai pas encore produit des émissions et n’ai pas encore fait de sensibilisations. C’est seulement depuis que j’ai pris connaissance du sommet sur le genre que j’ai commencé Á produire des émissions sur le genre. Quelque part, j’ai aussi été influencée par mon beau frère qui est un juriste. Nous parlions des cas des femmes victimes de violences ou des injustices que subissent certaines femmes. En outre, je suis aussi membre du réseau de protection de l’enfance et la dimension genre n’est pas mise de côté au sein du réseau.
Grâce Á GL, j’ai bénéficié d’une formation en VBG et dans la production des émissions de sensibilisation. Cela m’a beaucoup aidé dans les réalisations et les montages. Par contre, je pense que j’aurais pu avoir plus d’appui et de soutien de la part de l’organisation. Je constate aussi qu’il y a un manque de suivi. Par expérience, je sais qu’il est très difficile de sensibiliser les autres si on n’est pas convaincu. Avant, j’acceptais tout ce qu’un homme me demandait. Ce fut uniquement après la formation que j’ai réalisé que l’homme et la femme ont les mêmes droits mais c’est au sein de la société que les différences sont créées, mais j’étais dans l’ignorance. J’ai partagé mes acquis lors de mes rencontres avec des associations auxquelles j’appartiens.
Un cas spécial m’a marqué et a déclenché quelque chose en moi : il s’agissait d’une jeune femme divorcé qui s’est remariée par la suite et ce dans ce deuxième mariage qu’elle a connu plusieurs cas de violence (économique, physique et psychologique).
Il arrive des fois où mon mari se montre un peu sceptique par rapport au fait que je suis sensible au genre et que moi je ne me laisse plus faire mais au final, tout s’arrange, il fallait beaucoup de patience. Même avec la grande famille, un changement s’est opéré : chacun accepte de partager les tâches et les responsabilités, chacun peut exprimer librement son avis par rapport une situation. Aujourd’hui, je constate beaucoup plus d’entraide.
J’ai effectué des descentes et des sensibilisations avec une amie journaliste. J’ai profité de ces travaux de terrain pour identifier des sources potentiels pour mes émissions. J’ai remarqué que ce sont surtout les femmes qui sont intéressées et qui osent partager leurs expériences.
Personnellement, moi je pense que les droits de la famille malgache devraient être ratifiés. D’ailleurs je l’ai déjÁ signalé dans une de mes émissions.
📝Read the emotional article by @nokwe_mnomiya, with a personal plea: 🇿🇦Breaking the cycle of violence!https://t.co/6kPcu2Whwm pic.twitter.com/d60tsBqJwx
— Gender Links (@GenderLinks) December 17, 2024
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