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Quatorze femmes et trois hommes sont repartis avec des trophées tombant dans 20 catégories au cours d’une soirée ayant pour thème le football et ce, lors de la clôture du quatrième Sommet sur le Genre et les Médias organisé par Gender Links et ses partenaires que sont le Gender and Media Southern Africa (GEMSA) et le Media Institute of Southern Africa (MISA). Deux entreprises de presse ont reçu le prix d’excellence institutionnelle.
«Ces trophées montrent ce qu’il y a de mieux au sein des médias de la région », a déclaré Kubi Rama, directrice adjointe de Gender Links. « Nous sommes toujours si fiers d’exposer les talents figurant dans les médias de l’Afrique australe ».
Les gagnants ont été choisis parmi 180 participants de 13 pays. Cent trente deux entrées provenaient de femmes journalistes et 48 d’hommes journalistes. Les gagnants venaient de la République Démocratique du Congo, du Lesotho, de Madagascar, du Malawi, de Maurice, de la Namibie, de l’Afrique du Sud, du Swaziland, de la Zambie et du Zimbabwe.
Mercédès Sayagues, présidente du jury, a fait ressortir que les juges n’ont pas alloué des prix dans certaines catégories «car nous avons senti que leur qualité était inférieure ». Cependant, elle a ajouté que les juges ont créé une catégorie spéciale intitulée «Organiser un trophée de bal » remporté par Sister Namibia, pour ses reportages sarcastiques qui défient les stéréotypes du genre.
Au niveau de la presse écrite, c’est la Sud-Africaine Tanya Farber qui a remporté le prix pour son article sur les dimensions du genre de la xénophobie.
En matière de commentaires et d’opinions, c’est la Namibienne Sheena Magenya qui a raflé le prix pour un article autour de la maternité alors que la Congolaise Mila Paulo Kimbuini a remporté le deuxième prix dans la catégorie française pour une histoire autour de la violence envers le genre.
Zeenat Abdool de l’Afrique du Sud a gagné le trophée pour une série d’émissions radiophoniques sur la circoncision, les mutilations féminines génitales et le terrorisme. Dans la catégorie des radios communautaires, le Zimbabwéen Emmanuel Nkomo a raflé la mise pour son émission radio qui jette un éclairage très personnel sur des questions de VIH/SIDA.
Lucilla Blankenberg d’Afrique du Sud a remporté le prix pour son documentaire télévisé Á propos de violence envers le genre et Melini Moses d’Afrique du Sud a remporté le trophée dans la catégorie «secteurs » pour sa couverture médiatique régulière autour de la violence envers le genre et plus particulièrement Á propos du viol dans le mariage.
Une mention spéciale a été attribuée Á la Zambienne Darlington Mwendabai pour un article Á propos de violence envers le genre vue Á travers les yeux d’un homme. Fanjana Saholiarisoa Alida de Madagascar a gagné le trophée dans la catégorie des meilleures pratiques pour un article sur les femmes en politique et dans les instances de décision.
Dans la catégorie enquête soutenue sur un sujet particulier, il y a eu ex-Á¦quo entre trois personnes, Melini Moses et Busisiwe Ntuli pour leurs articles sur les femmes abusées et Laura Lopez pour son reportage sur la stérilisation forcée des Namibiennes.
Alec Lushaba du Swaziland a remporté le trophée de Business Unusual pour son article sur le statut minoritaire des femmes et comment cela empiète sur leurs ambitions économiques.
Dans la catégorie Plan d’Action des Médias, la radio du Lesotho People’s Choice a gagné le trophée pour le VIH/SIDA, de même que le trophée d’excellence institutionnelle pour leur politique de genre et de VIH/SIDA. La Mauritius Broadcasting Corporation a gagné un trophée pour sa politique de genre progressiste. La Capital Radio du Malawi a raflé le deuxième prix dans la catégorie des médias ayant une politique du genre.
Finalement, un trophée spécial est revenu Á la Zimbabwéenne Joyce Jenje Makwenda pour son engagement Á écrire sur les sujets tabous tels que les règles et les femmes travaillant dans les tavernes. Ses articles sont très recherchés.
0 thoughts on “Pluie de trophées Á Johannesburg”
Réitérons nos félicitations aux gagnants
Celles et ceux qui ont participé et n’ont pas gagné gagneront au prochain sommet.Il y en aura encore des trophées non?
Le mérite de ce sommet concerne la variété des sujets et thèmes traités par les participants.