Kinshasa et Brazzaville sont les deux capitales les plus rapprochées du monde. Entre les deux agglomérations qui sont séparées par le «Majestueux fleuve Congo » comme on le dit populairement, les mouvements des personnes et des biens comme les échanges commerciaux, sont très intenses et fructueux. Brazzaville se mire dans les eaux de la rive droite tandis que Kinshasa se dresse fièrement sur la rive gauche du fleuve Congo. Les deux capitales se font face. De part et d’autre, on trouve le même peuple autochtone, le “Bateke” qui parle les mêmes langues: le lingala, le kikongo, en plus du français, utilisé dans les administrations de deux Congo.
Passée maître dans la confection de beignets qu’elle vend au coin de l’Avenue Lumière, une artère très fréquentée du quartier Debonhomme dans la commune de Matete Á Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), Alphonsine Tshila, dit «Maman Alpha », contribue ainsi Á plus de 70% dans le budget familial.
A Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), un nouveau métier a vu le jour ces dernières années. Il s’agit de la vente de pains par les femmes. A la recherche de quoi nourrir les familles, elles parcourent les rues et les avenues de Kinshasa dès quatre heures du matin avec des basins, type de paniers, sur la tête en quête de pains auprès des boulangeries de la ville.
La casse et la vente de pierres constituent un commerce en vogue Á Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. En grande partie exploité par des hommes, quelques femmes s’y sont hasardées, Á l’instar de la quadragénaire Eugénie Lukendo, mariée et mère de 11 enfants. Elle s’y dévoue corps et âme depuis 20 ans. Au fil du temps, ce secteur qui était traditionnellement exploité par une majorité d’hommes, attire de plus en plus de femmes. Pour certaines, c’est un métier Á part entière. Pour d’autres, c’est une obligation.
Le secteur informel congolais est populaire car il est le refuge des couches sociales déshéritées. En République Démocratique du Congo, l’accumulation des capitaux sur une échelle plutôt spéculative que productive est réservée Á une minorité. Il est vrai que ce secteur dépassé par l’accroissement de la population active et par les difficultés, pose le problème d’une concurrence parfois déloyale Á laquelle l’Etat ne parvient pas toujours Á trouver des solutions.
«Mon désir est que la femme, qui est pEremier producteur de riz local en République Démocratique du Congo (RDC), produise un riz de qualité et que son travail soit rentable”, confie Ruth Ndombe, bio-technicienne et analyste de qualité au laboratoire du Programme National Riz (PNR) et présidente de l’Association des
Femmes Vendeuses du Riz Local (AFEVREL). Lorsque nous allons l’interroger, elle est dans son laboratoire et examine la qualité des semences de riz au moyen d’un immense équipement.
A Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), l’entreprenariat féminin est Á l’avant plan. Il est incontestablement le secteur qui pèse non pas le poids d’une plume mais plutôt celui d’une montagne dans une économie pourtant en déliquescence.
Le dynamisme des Congolaises dans le monde des affaires en République Démocratique du Congo n’est plus Á démontrer. Surnommées «les Mères courages », elles ne reculent devant aucun obstacle. Flavie Djo Tshingambu, ancienne secrétaire générale au sein de l’administration congolaise, actuellement Á la retraite, est de celles-lÁ .
Le téléphone portable, l’internet, la télévision et la radio font partie des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ces outils révolutionnaires qui ont vulgarisé l’information, rapproché les civilisations, les communautés et les personnes et délié les langues, même dans les Etats dirigés par les gouvernements les plus totalitaires. Avec les TIC, l’accès Á l’information est devenu moins coÁ»teux, plus rapide et donc plus accessible. Mais justement, par ce que les frontières sont plus fines, les barrières se brisent et nous assistons Á des violations de vie privée, au harcèlement et Á d’autres abus désormais plus faciles Á commettre et dont l’anonymat est souvent garanti pour leurs auteurs.
Les Kenyanes sont de plus en plus nombreuses Á faire des études supérieures. Selon les statistiques gouvernementales, 80.6% des jeunes femmes âgées entre 15 et 24 ans font de telles études.