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Antananarivo, 23 June: 2015 est la date butoir de tous les instruments internationaux. Et ce même année, Madagascar prépare les élections communales prévues se tenir ce mois de juillet. Dès le mois d’avril de cette année, la candidature est ouverte pour tous les citoyens de sexes féminins et de masculins. Ces élections sont des opportunités pour les femmes de participer encore plus Á la sphère politique, un monde qui s’avère encore être dominée par les hommes.
Lors de la cérémonie d’ouverture du sommet nationale 2015, les élections communales étaient au centre de la discussion. Participer dans les élections est toujours un défi pour les femmes se portant candidates car souvent on pense que les femmes n’ont pas assez de compétences pour être des leaders.
D’après la liste des candidatures fournit par la CENIT, en tout dans la grande ile, les femmes occupent 10% des candidats maires et 14 % des candidats aux conseillers. Ces chiffres montrent l’augmentation de la participation des femmes aux postes décisionnels.
Conscients de la nécessite de mettre en place un environnement favorable pour la participation féminine aux élections, Gender Links et l’Union Européenne ont décidé d’unir leur force et ont élaboré le projet « femmes et élections communales ». Ce projet se porte sur le renforcement des capacités des femmes candidates en donnant des formations Á des formateurs
Pour madame Odile Humblot, chargée de programmes au sein de l’Union Européenne, « la participation des femmes dans les élections en tant que candidates et lectrices est primordiale. C’est pour cela dit-elle que dans ce projet, les femmes chefs Fokontany font partie des bénéficiaires.
Faisant une approche comparative, les deux partenaires Å“uvrent dans quatre régions de la grande ile Á savoir la région de Melaky et de Diana, deux régions ayant la plus forte participation feminine, notamment dans les postes de décisions, de la Grande Ile et la région d’Androy et d’Anosy, deux régions Á faible participation des femmes dans la prise de décisions. Lors de sa présentation, Madame Ialfine Papisy, directrice des bureaux francophones a mentionné que le projet femme et élections, qui est un projet pilote, est en cours ayant pour bénéficiaires quatre cent femmes candidates maires et conseillères.
Ainsi, on peut dire que grâce aux formations les candidates sont bien préparées surtout sur le plan intellectuel mais qu’en est- il de la dimension culturelle qui est souvent représentée comme étant un blocage pour les femmes?
Pour Madame Monique Andreas Esoavelomandroso, le diplôme n’est rien dit-elle, il faut connaitre notre pays. Connaitre le pays veut dire connaitre sa culture. Et la culture est toujours représentée comme étant un des facteurs majeurs qui empêche le développement des femmes malgaches car il y a toujours cette culture Á respecter quel que soit notre position. Mais madame Esoavelomandroso, la seule femme chef d’institution Á Madagascar encourage les femmes Á ne plus prendre la culture comme une contrainte mais un environnement où elles peuvent s’épanouir en entant qu’un être humain ayant de valeur.
La participation des femmes dans les postes décisionnels ne s’arrête pas Á la candidature des femmes dans les élections, il faut que les électeurs croient en elles et elles en retour, elles doivent faire les choses sérieusement afin que tous les stéréotypes rabaissant les femmes s’arrêtent.
Cet article portant sur le Sommet national de Gender Links fait partie du service d’information de GL qui apporte des perspectives nouvelles Á l’actualité quotidienne.
Comment on Madagascar: Cérémonie d’ouverture sommet National 2015 : une grande attention aux élections communales