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Kinshasa, 15 Juin: la situation du genre et de la parité n’est pas reluisante comme on l’aurait voulu en RDC. C’est le constat général qui se dégage du baromètre 2014 sur le Protocole de la SADC sur le genre et le développement réalisé en RDC par l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Malgré cette faiblesse, de nombreux efforts fournis tant par les autorités gouvernementales que les organisations de la Société civile, montrent qu’il y a espoir d’améliorer.
A l’occasion de l’ouverture officielle du 3ème Sommet national sur le Protocole de la SADC sur le genre et le développement, mercredi 10 juin 2015 Á l’hôtel Invest Á Kinshasa, une centaine de participants ont réaffirmé leur engagement Á voir progresser la question du genre et de la parité dans le pays. Le sommet a été ouvert par la représentante du ministre de la communication et des médias, marquant ainsi l’implication du gouvernement Á la cause du genre.
Bien avant d’entendre le mot du ministre, la représentante de Gender Links, Ialfine Papisy et la présidente de l’UCOFEM, Anna Mayimona, co-organisatrices du sommet, ont chacune retracé l’historique du sommet et de la promotion du genre dans la sous-région de l’Afrique australe. Elles ont notamment souligné la particularité du sommet de cette année, date-buttoir de l’application des principes du Protocole voté en 2008 et ratifié par la RDC. Il s’agit Á présent d’évaluer et d’établir un agenda post 2015. Elles ont été complété par Adelard Obul’Okwess, point focal RDC du programme Gender in media education (GIME) qui promeut le genre au sein des écoles de journalisme.
Pour Anna Mayimona, qui a également présenté les conclusions du baromètre 2014 sur l’application du Protocole de la SADC sur le genre et le développement, le chemin Á parcourir est encore long pour atteindre l’objectif de 50/50 dans tous les secteurs de la vie, mais on note quelques avancées significatives, notamment dans le vote et la promulgation de quelques lois qui incitent les hommes politiques et la communauté tout entière Á aller de l’avant. En ce qui concerne particulièrement l’image de la femme dans les médias, « de nombreux défis restent encore Á relever », a conclu Anna Mayimona.
Au total, les organisateurs ont enregistré plus de 80 entrées. Les participants, une centaine au total, sont venus de 8 provinces de la RDC, en plus de ceux de Kinshasa.
Cet article fait partie du service d’information de Gender Links qui apporte des perspectives nouvelles Á l’actualité quotidienne.
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