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L’interview de SaÁ¯d Ameerbeg « La provocation pousse des personnes Á  basculer dans la violence »-5-Plus Dimanche

Quatre Crimes en quatre jours…Est-ce-que la violence gagne du terrain ? Comment faut-il interpréter ce qui se passe ? La parole a un sociologue.
Il y a eu plusieurs agressions mortelles depuis le début de 2012. Quelle est votre analyse sur ce qui se passe dans notre société ?
Notre société semble aller Á  la dérive en ce qui concerne la relation humaine. Pour atteindre leur but dans la vie, beaucoup tombent dans le piège de l’hypocrisie et font semblant d’entamer de bonnes relation humaines avec leur voisins. De nos jours, le matérialisme prime a tout prix. En, somme, notre société est malade, envahie par le ‘Moi’. Cette maladie affecte notre société et entraine des situations qui mènent vers des actes comme des agressions mortelles.
Depuis l’année dernière, les cas d’agressions impliquent souvent des couples. Comment expliquez-vous cette tendance ?
Les causes peuvent être multiples. Il y a, par exemple, l’usage de la drogue par un des conjoints ou lorsqu’il y a un des deux, disons le mari, qui dépense beaucoup d’argent ou encore lorsqu’il y a un manque de dialogue entre un mari et sa femme. L’être humain cherche toujours de la chaleur humaine. On vit pour être apprécié et aime. Parfois la femme, en manque d’affection de la part de son mari, va chercher ailleurs. Elle se trouve alors un amant. Cette situation aggrave les bonnes relations du couple. Il y a souvent des agressions verbales qui se terminent par une agression mortelle.

Scandale a la sécurité Sociale Un officier de Cassis arête pour attentat a la pudeur-Le Defi Quotidien

« Je te touche les seins, tu touches les sous… » Tel serait le chantage exerce par cet officier de la Sécu sur ses victimes. Trois Port-Louisiennes ont porté plainte auprès de la police de Bain-des-Dames.
Elles dénoncent les agissements de P.R, 59 ans, un officier affecte au bureau de la sécurité sociale de Cassis. Deux d’entre elles l’accusent d’attouchements, et toute trois l’accuse de harcèlement. « Le mardi 17 janvier, il m’a prise par surprise. Il m’a flanque une claque sur une fesse », soutient l’une des présumées victimes alléguées. Un autre déclarera dans sa plainte : « Kan line vine visite mo la case, li fine attrape mo sein… »
Yasmine(prénom fictif), 38 ans, mère de trois enfant, et Saida (prénom fictif), 41 ans, mère d’un enfant de 9 ans, ont porté plainte au poste de Bain-des-Dames, mercredi 18 janvier. Carine (prénom fictif), 22 mère de deux bambins de trois ans et un an et demi, a porté plainte le vendredi 27 janvier.
Carine affirme que P.R lui aurait fait des avances chez elle et qu’il lui aurait touche un sein. « Li ti vine visite mo la case. Kan li sorti li attrape mo sein a mon insu. Li dire moi li pou amène film X la case pou nou guette ensemble », soutient-elle.

Women versus man-L’Express

Women versus man
Recently, there has been a workshop on gender based violence by the Ministry of Gender Equality, Child Development and Family Welfare, in collaboration with other stakeholders. The idea was to bring to awareness that domestic violence is gender À“based and it should be prevented. But being an anthropologist and outside viewer, my understanding of the situation is that it has become increasingly clear that a ‘women only’ approach to gender planning is insufficient to overturn the patriarchal structures embedded in development institutions and to redress gender imbalances at the grassroots in any fundamental ways. This has prompted moves to mainstream policy agendas from a gender perspective. The concerned authority I the Ministry fails to visualize a proper policy and it is high time to revisit the problem of gender. Gender is not an affair of ‘women only’ at all.
Several questions haunt my mind. Has there been any empirical qualitative research conducted to date by the concerned ministry so far? What are the consequences for gender identities in this deployment of the language of right? A discourse of rights is essential to engineering protection and punishment from the legal system.
Does this mobilization of rights empower women, as feminist advocates hope? A discourse of rights is essential to maintain connections with women and new cultural images of feminity that no longer require submission to male violence? Or does the reliance on the language of rights and the procedures of the law compel an individualistic interpretation of problem of wife battering because of the ‘egoism’ inherent in rights language, to borrow Marx’s phrase? Does it serve to conceal the social and economic inequalities of Gender Relations, papering over substantive inequality with political equality? These questions are food for thought.

Gender-based violence is a violation of human rights’. L’Expressm Weekly

Twenty years ago, the Centre for Women’s Global Leadership (CWGL) of Rutgers University, along with 23 participants of the first Women’s Global Institute on Women,
Violence and Human Rights, called for a global campaign of « 16 Days of Activism against Gender violenceÀ (16 Days Campaign). Participants chose their dates, November 25, International Day for the Elimination of violence against Women, and International and Human Rights Day on December 10, to bookend the campaign to emphasize that violence against women and girls is a violation of human rights.
In broadest terns, “gender-based violence’ (GBV) is violence that is directed at an individual based on his or her biological sex, gender entity, or individual’s perceived adherence to socially-defined norms or masculinity and feminity. GBV can occur throughout lifecycle, from the prenatal phase through childhood and adolescence, the reproductive years, and old age and include female infanticide; harmful traditional practices such as early and forced marriage, ‘honor’ killings, and female genital mutilation/cutting; child sexual abuse and slavery; trafficking in persons; sexual coercion and abuse; neglect; domestic violence; and elderly abuse.
Gender-Based violenc is a global pandemic that cuts across all borders-ethnicity,race, socio-economic status, and religion. According to the United Nations, one in three women worldwide will experience GBV in their lifetime.Violence against women and girls touches Mauritius as every other nation. The 1207 cases of physical violence recorded between January and August 2011, speak for themselves and these 16 Days are sobering reminder that GBV cannot be treated as solely a women’s issue. GBV is not just an affront to human rights and dignity-it adversely impacts the welfare of our communities.

Journée Mondiale du Sida : Coup d’envoi d’une série d’activités le 1er décembre.-Le Matinal

Encourager les personnes Á  subir un dépistage du VIH/sida et réduire la stigmatisation et la discrimination envers ceux vivant avec le virus : tel est l’objectif de l’exercice national de dépistage qui sera organise le 1er décembre 2011 dans le cadre de la Journée mondiale du sida.
Organise a l’initiative du ministère de la sante et de la qualité de la vie, cet exercice se tiendra a la Municipalité de Port-Louis. Des spécialistes du VIH/sida y seront présents pour prodiguer des conseils et faire des tests de dépistages gratuits Á  l’ intention de la population.
Par ailleurs, une exposition montée en collaboration avec divers ministères et des organisations non-gouvernementale aura lieu Á  la Municipalité en vue de conscientiser le public sur le comportement Á  risque et les mesures Á  prendre pour prévenir l’infection au Sida. En marge de cette journée, des officiers de l’AIDS Unit du ministère de la sante et la qualité de la vie seront également présents afin de sensibiliser la population sur l’accès aux traitements, y compris les antirétroviraux, aux soins et au soutien pour toute personne vivant avec le VIH/Sida. Une caravane mobile de sensibilisation et de dépistages volontaires sera également lancée.

Pratique illégale : Des médicaments vendus dans les boutiques.

om de l’article: Pratique illégale : Des médicaments vendus dans les boutiques.
Nom du journal: Le Défi Plus
Date: 10 Sept 2011
Pays: Maurice
Thème: Sante
Techniques : Enquête
Genre journalistique : Nouvelles et brèves
Classification du genre : Abstraction du genre

Description : L’article paru dans Le Défi Plus du 10 Septembre 2011 fait part de la vente des médicaments dans les boutiques de différents endroits, une pratique non seulement illégale mais aussi dangereuse. Sur sept boutiques visitées, cinq vendent des médicaments tels les antidouleurs comme le Panadol soluble et l’Efferalgan, mais aussi des anti-inflammatoires. Ravind Gaya, ancien président de la Pharmaceutical Association Mauritius (PAM), fait partie de ceux qui ont alerté les autorités concernées. C’est lui qui, il y a huit ans avait exigé l’interdiction du paracétamol dans les boutiques et grandes surfaces. Celui-ci déclare que « C’est malheureux que huit ans après, la situation soit pire ! Non seulement les boutiquiers et gérants de grandes surfaces vendent-ils du paracétamol, mais ils vendent aussi des anti-inflammatoires. Ils sont inconscients du danger auquel ils exposent leurs clients car ils n’ont pas les compétences pour vendre des médicaments ».

Analyse : L’article est classifié comme faisant abstraction du genre, puisque seul deux hommes ont pu partager leurs avis sur cette pratique illégale, il s’agit d’un pharmacien et de Ravind Gaya, ancien président de la Pharmaceutical Association Mauritius. La femme quant a elle n’a pas eu son mot Á  dire alors que cet article met l’emphase sur la santé. Il semblerait que le journaliste ait été sur le terrain afin de mettre Á  découvert cette pratique illégale, mais il aurait pu aller plus loin en prenant les propos des mauriciens et mauriciennes afin de leur laisser la chance de s’exprimer sur ce problème. Certainement les propos du ministère du commerce et de la Santé dans cet article pourraient décevoir plusieurs, car ici la loi n’est pas respectée et les lecteurs se demandent surement que font les autorités afin de faire cesser ce problème. Et tout comme le pharmacien l’a commenté « Ces commerçants le font au nez et a la barbe des autorités sans être inquiétés. Pourtant ils sont en train de mettre en danger la sante des malades ». Ravind Gaya a par ailleurs précisé qu’il y a huit ans, il avait exigée l’interdiction du paracétamol dans les boutiques et de nos jours même des anti-inflammatoires sont en vente, ce qui veut dire que la situation s’aggrave de plus en plus. Afin de mettre sur pied un plan d’action pour lutter contre cette pratique illégale, le ministère de la Santé a organisé une réunion ayant pour participants les représentants des pharmaciens, du Consumer Protection Unit, du ministère du Commerce, de la Mauritius Revenue Authority, et de la Small and Medium Enterprises Development Authority. Le journaliste aurait bien pu rechercher l’avis de quelques uns de ces participants. Les boutiquiers et les grandes surfaces sont les principaux concernés de cette pratique et le journaliste n’a fait qu’ignorer ces personnes en ne leurs laissant aucune chance de s’exprimer. Peut-être qu’ils n’ont pas pensé aux complications dont certains pourraient en être victimes après avoir pris ces médicaments ; leur but étant de venir en aide a ces personnes qui résident dans leur région.

Remarque du formateur : Bien que le journaliste ait décidé de mener sa propre enquête, cet article démontre non seulement un manque d’opinions mais aussi d’informations, sans oublier que une fois de plus la femme n’a pas eu l’occasion de s’exprimer alors qu’elle est belle et bien concernée par ce problème de pratique illégale qui pourrait nuire a la santé de tous. En précisant que cette pratique est ‘illégale et dangereuse’, le journaliste aurait pu profiter pour sensibiliser les lecteurs sur les peines courantes que risquent les commerçants qui ne respectent pas la loi, en procurant illégalement ces médicaments aux clients. Il aurait aussi pu rechercher l’avis d’un médecin qui aurait commenté sur les dangers de ces médicaments. Ou encore les prévenir que ces médicaments achetés n’ importe où, comportent le risque d’être expirés et qui au lieu d’aider Á  les guérir pourrait justement nuire Á  leurs états. Le journaliste a aussi incorporé une photo dans cet article, celle d’une femme qui vend du paracétamol dans sa boutique, une image qui va encore une fois prouver que cette pratique est bien courante dans le pays.

Exercices :

 Quelles sont les voix manquantes ?

 Quel sont les sanctions prises a l’encontre des commerçants qui ne respectent pas la loi?

 Comment le journaliste aurait-il pu agrémenter cet article ?

Men Against violence forme les jeunes.-Le Mauricien

Le groupe Men Against violence, une initiative de Women In Networking, a démarré a la fin de la semaine dernière Á  Grannum Á  Vacoas une série de formation a l’intention des jeunes. Son objectif : amener les garçons et les hommes Á  dénoncer la violence contre les femmes. Une quinzaine de participants ont répondu présents a la première session.
« Notre rôle est de former les jeunes de 12 a 22 ans contre la violence a l’égard des filles et des femmes qui prend une grande ampleur dans le pays », lance Soodarsan Chundoo, un des deux fascinateurs de la session. Avec Premchand Djapermal, il a été formé par une consultante britannique Suzane Williams.
Les jeunes sont ainsi formés pour devenir des agents du changement, qui vulgariseront l’idée de ne plus violenter les filles et les femmes dans leur environnement. « Nous leur parlons du changement d’attitude et de comportement et comment ils peuvent opérer dans leurs groupes respectifs », déclare M. Chundoo. Les participants font ensuite la promesse de ne pas s’engager, eux-mêmes, dans la violence contre les autres.
Premchand Djapermal ajoute que les participants ne ont pas surveillé la violence domestique dans leur endroit mais essayeront de changer eux-mêmes, leur regard vis-Á -vis des femmes qui peuvent être leur mère, sÅ“ur cousine, tante… « Ils doivent pas les considérer comme leurs serrantes », explique le facilitateur.

Nicolas Ritter: « On n’a jamais été aussi prés de faire reculer le sida mais… »-5-Plus Dimanche

Le monde commémore, le jeudi 1er décembre, la journée mondiale de la lutte contre le sida. En marge de cet événement, nous donnons la parole Á  Nicolas Ritter de l’association PILS qui fête, cette année, ses 15 ans d’existence.

La Journée mondiale de la lutte contre le Sida sera observée le jeudi 1er décembre. En quoi cette commémoration sera-t-elle différente cette année ?
Sur le plan international, cela fait, cette année 30 ans que le premier cas de Sida a été détecté aux Etats-Unis, même si on sait que le virus existait sur le continent africain depuis plus longtemps. A Maurice, cela fait 15 ans que l’association existe et cinq ans que les programmes de réduction des risques existent : en l’occurrence les programmes d’échange de seringues et le traitement par le biais de la méthadone. Donc, c’est vraiment le moment de faire le point, a la lumière de ces dates-phares qui font que la commémoration de la Journée Internationale cette année est particulière.
Il y a aussi une situation particulière aujourd’hui ; on n’a jamais été aussi près de faire reculer l’épidémie du Sida, tant sur le plan internationale que sur le plan local. C’est-a-dire qu’aujourd’hui, on sait ce qui marche. De nouvelles stratégies ont été mises en place et on peut maintenant dépister la maladie et traiter les gens avec les moyens efficaces qui portent des fruits. A Maurice, on remarque une légère baisse dans le nombre de personnes qui sont testées positives. Mais pour autant, alors qu’on sait ce qu’il faut faire pour maitriser la maladie, les ressources diminuent au niveau international. On vient d’apprendre que le fond mondiale contre le Sida, la tuberculose et le paludisme n’a plus d’argent que les pays qui se sont engages Á  financer ce fonds se sont rétractés.

« Paran Zordizour »sensibilise Á  la lutte contre la violence dans l’éducation des enfants.-Le matinal

« Paran Zordizour »sensibilise Á  la lutte contre la violence dans l’éducation des enfants.
Forts de leur collaboration fructueuse depuis trois ans, le bureau de l’Ombudsperson pour les enfants et l’IBL Foundation ont joint leurs efforts a nouveau pour développer un nouvel outil éducatif audio-visuel visant Á  mettre en avant les mesures alternatives a la violence dans l’éducation des enfants.
A cet effet, Paran Zordizour’, un court-métrage en kreol, et une brochure dessinée par POV ont été réalisés afin de conscientiser les parent pour leur expliquer la discipline positive et les traumatismes graves pouvant découler de la violence dans l’éducation des enfants. Le lancement du DVD a eu lieu au restaurant d’entreprise d’IBL au Caudan, le mercredi 30 novembre, en présence de la ministre de l’égalité du genre, du développement de l’enfant et du bien être de la famille, Mireille Martin, et de nombreux invites.
Des solutions Á  une réalité récurrente.
Ce court-métrage met en scène une famille dont la nature colérique, frappe souvent son fils quand il fait des bêtises. Prévenue par une voisine, la Child Development Unit entre en action pour protéger l’enfant et faire comprendre a son père qu’il peut éduquer son fils autrement que par la violence.

Les Chances égales auraient-elles le dessus sur le statu quo des élites ?-Le Mauricien

Alors que la loi sur l’égalité des chances sera enfin promulguée, de nombreuse questions subsistent dans mon esprit, nous avons la chance d’être dans un pays de peuplement, sans aucun groupe pouvant réclamer une quelconque priorité de ‘peuple autochtone’. Nous mauricien avons généralement un grand seuil de tolérance, qui s’effrite quelque peu, avec la course vers l’argent les possession matérielles, un statut ‘social’ en progrès, le pouvoir personnel et un individualisme frisant le cynisme.
Chaque nation se construit peu a peu, a travers des événements clés, des bouleversements, et aussi en marge des enjeux et défis d’un monde en constante mutation. La république de Maurice 2012 n’est forcement pas le même que celle de 1992. En 20 ans, le monde a change le capitalisme occidentalise s’est largement essouffle après un semblant de triomphe ronflant, tandis que les instabilités climatiques et l’impact des développements accélérés et sans planification font peser une lourde menace sur notre planète. On doit donc toujours pouvoir s’adapter en adoptant d’autres manières de vivre, inculquer de nouvel notions et repartir sur de nouvelles bases…
Mais qu’en est-il de Maurice ? Comment les gens voient-ils leur avenir ? Est-ce qu’une perception d’un bonheur lointain commun pourrait-elle redynamiser notre nation et influencer nos aspirations personnelles ? Ou bien les principes régissant les possibilités de mobilité sociale sont-ils négligés, pour ne pas dire bafoues, empêchant toute vision commune et rendant vains tout discours idealogique et tout énième ‘plan stratégique’ ?s’il y a une certitude vie c’est celle du changement. Mais Á  Maurice même si l’on parle de long en large de ‘démocratisation’ le fait demeure que les élites dans diverses sphères de la vie sociale perdurent et se reproduisent, tout en n’élargissant pas suffisamment les espaces d’opportunités pour les autres.