
La situation des femmes a beaucoup évolué dans plus de la moitié des communes rurales de Madagascar. On y trouve maintenant des femmes plus responsables et plus engagées dans la vie de leur communauté.
Ces Mauriciennes travaillent pour le compte de certaines compagnies de nettoyage mais ne savent plus Á quel saint se vouer. Leurs lamentations semblent tomber dans l’oreille de sourds.
Depuis une dizaine d’années, la femme congolaise a fait une percée fulgurante dans le monde des médias. Il suffit de faire un tour dans les différentes rédactions pour le réaliser.
Selon une étude récente, l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information (IFASIC), le principal pourvoyeur des professionnels des médias en République Démocratique du Congo (RDC), 70% des places dans les auditoriums sont occupées par les filles, contrairement Á autrefois.
Le viol systématique et en masse des femmes et des jeunes filles dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est aujourd’hui devenu une arme de guerre utilisée par les groupes armés. Peu des structures médicales parviennent Á prendre en charge toutes ces femmes et jeunes filles qui subissent cette violence de plein fouet. Dans la province du Sud Kivu, l’une des provinces les plus exposées aux conflits armés, l’hôpital général de référence de Panzi s’est spécialisé dans le traitement des femmes victimes de violences sexuelles. Le directeur de cet établissement est un médecin, le Dr Denis Mukwege. Las de voir toutes ces violences aux séquelles irréparables, il s’est fait le porte-voix de ces filles et femmes violées auprès des instances internationales.
Les groupes religieux et les organisations de la société civile font une pression constante sur la présidente Joyce Banda pour qu’elle reconsidère le Gender Equality Bill présenté en mars. Certains groupes ont même menacé de contester ce projet de loi en Cour si le Parlement ne revoie pas sa copie.
Le débat sur le genre n’est pas nouveau pour moi mais le Sommet mauricien sur le Protocole de la SADC sur le Genre et sa remise des prix ont modifié ma compréhension du genre. Alors que j’étais encore au collège secondaire dans les années 80, j’ai été étroitement associé aux mouvements féministes locaux et je m’intéressais Á la littérature féminine telle que l’étude pionnière d’Ann Oakley intitulée « Sexe, genre et société » (1972) et le provocant «La Dialectique du sexe » de Firestone (1970). Cependant, le travail de Gender Links avec les organisations de la société civile, les collectivités locales et les médias a été plus significatif que la simple définition du genre et les débats académiques habituels.
Les femmes ont toutes des rêves et voulaient les réaliser mais le fait pour certaines d’entre elles d’être nées dans des pays africains pauvres les ont conduites Á commettre des erreurs et Á se retrouver derrière les barreaux. Si personne ne peut savoir si elles ont commis les délits qui leur sont reprochées en toute connaissance de cause, ce n’est pas la peine de les punir deux fois en les nourrissant mal, comme c’est le cas Á Madagascar.
Les femmes du Swaziland ont crié victoire trop tôt lorsque leur pays a ratifié le Protocole de la SADC sur le Genre et le Développement en septembre 2012. Ce document engage les pays signataires Á atteindre l’égalité du genre. Cette signature venait juste après l’interdit du port de la mini-jupe tel que stipulé dans le Crimes Act de 1889. Cette loi parle «d’immoralité » et de délit lorsqu’une femme porte une mini-jupe dans un lieu public ou des endroits d’intérêt public. Les mini-jupes sont considérées comme indécentes. Cet interdit constitue une atteinte Á la liberté d’habillement des femmes.
La recrudescence des grèves en Afrique du Sud durant les derniers mois À“ des mines aux fermes À“ que certains ont qualifié de «saison des grèves », est monnaie courante dans ce pays de l’Afrique australe. Très peu de femmes pourtant sont en première ligne de ces manifestations et les syndicats en comportent très peu.
Il faudra bien s’y faire Messieurs: la communication semble davantage un langage de femmes que d’hommes. La plupart des chargées de communication nouvellement recrutées sont des femmes.