11 écoles primaires seront surveillés par des vigiles

Nom de l’article : 11 écoles primaires seront surveillés par des vigiles
Nom du journal : L’express
Nom du journaliste : Michel CHUI CHUN LAM
Date : mardi 12 février 2013
Pays : Maurice
Thème : Les enfants
Techniques : Sources
Genre Journalistique : Nouvelle
Classification du genre : Abstraction totale du genre

Description : Cet article paru le 12 février 2013 dans le journal de l’express, parle
d’une décision importante du ministre de l’éducation pour assurer la sécurité des élèves du primaire. Le ministre trouve primordial la sécurité des enfants. Des vigiles seront déployés dans 11 écoles primaires sur une base pilote. C’est un dossier prioritaire pour le ministre pour assurer la sécurité des enfants pendant la journée.
« Nous allons voir les écoles ou il y a eu des problèmes » explique un officier du ministère. Des réunions ont eu lieu avec la police et pour commencer le projet
les mesures seront appliques dans 11 établissements. « Un travail est aussi en
cours pour dresser le profil des vigiles recherchés ». Une dizaine d’écoles
primaires sont déjÁ  équipés de caméras CCTV. « Pour l’heure une vingtaine
d’entre eux ont déjÁ  un tel dispositif. »
La mesure est bien accueillie du cote des syndicats d’après le président de la Gouvernement Teachers Union « C’est une lutte vieille de 25 ans. C’est un début avec onze écoles. Mais je suis content car le principe est désormais accepte. » L’officier du ministère de l’autre cote ajoute « Nous allons encourager les établissement qui ont les moyens Á  le faire. »
Analyse : Cet article est d’une très grande importance pour la sécurité dans les
écoles. Les établissements scolaires Á  Maurice a connus plusieurs cas de violence dans les écoles, causés par les élèves et aussi par les parents.
La sécurité des enfants Á  l’école concerne les enseignants, les élèves, filles et garçons, les parents surtout les maman aussi bien que les policiers et policières et le ministère de l’Egalite du genre et la protection des enfants. Les ONGs s’occupant des enfants sont aussi concerné par ce fléau.
Malgré l’importance de cette mesure qui concernent toute la population estudiantine et les parents, cet article est un occasion rate de faire parler les personnes directement concernées. Seulement deux hommes sont accordés la parole. Les voix des enseignants, des parents surtout les mamans, les élèves, le Child Protection Unit, le ministère de la protection des enfants, les ONGs aussi bien que l’association des parents/eleves sont absents.
Non seulement l’ampleur de la violence est grande mais se manifeste par des différents moyen et des diffèrent types de violence. Le journaliste aurait dÁ» donner des informations sur le type de violence qui est présente et les causes de ces incidents.
Le journaliste devrait impérativement interviewer des parents, non seulement pour leurs avis sur la situation mais aussi pour savoir si ces parents sont bel et bien au courant des problèmes de violence présente dans les établissements scolaires. Autre information intéressante serait d’interviewer un psychologue pour comprendre pourquoi les enfants agissent ainsi. Et quelles sont les mesures Á  prendre par les parents pour empêcher la violence sachant que c’est souvent ce qui se passe dans un foyer qui détermine le comportement et l’attitude d’un enfant.
La photo utilise pour illustrer cet article montre un groupement massif de parents,
d’élèves et de policiers autour de l’enceinte d’un établissement scolaire. Elle donne l’impression que les parents sont très concernes par la situation alors qu’Á  aucun moment dans l’article l’on entend la voix d’un parent. Nous voyons également que
la plupart des parents présents sont des femmes, mais elles n’ont aucune voix
dans l’article, cela montre certainement une injustice au niveau de l’égalité du
genre.
Exercises:
1.Quelles sont les voix manquantes dans cet article?
2.Combien d’écoles sont affectés par cette violence Á  Maurice?
3.Interviewer des enseignants et un psychologue sur le comportement des élèves.
4.Réécrivez l’article en accordant la parole aux voix manquante avec un petit encadre donnant les statistiques sur la violence et les différentes formes de violence

5.Faites un micro-trottoir et demandez l’opinion du public sur ce sujet.