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Nom de l’article: Femmes battues. Ces vérités qui dérangent
Nom du journal: L’Express
Date: 10 mars 2010
Pays: Maurice
Thème: Violence contre le genre
Techniques: Sources
Genre journalistique: Nouvelle
Classification du genre : Sensible au genre
Description: Deux jours après la Journée Internationale de la Femme, une jeune femme habitant Lallmatie s’est rendue au poste de police de la localité pour dénoncer son mari. Celui-ci l’a encore frappée, et ce malgré le Protection Order émis contre lui.
Analyse: Pourquoi n’a-t-il pas respecté le Protection Order ? En effet, malgré le fait qu’un offenseur s’engage, en écrit, a ne plus agresser une victime et de se plier au Protection Order, nombreux sont ceux qui récidivent. Rada Gungaloo, avocate qui milite depuis de longues années pour la protection des femmes affirme que même si la loi prévoit des mesures correctives, elle ne peut pas éliminer un problème. Il y a une dizaine de case de violence conjugale qui sont enregistres chaque mois a la Family Protection Unit (FPU). Gungaloo maintient quand même qu’il ne faut pas pour autant sous-estimer l’efficacité d’un Protection Order car cet ordre du tribunal contribue dans nombre de cas Á ce que les maris violents cessent d’agresser leur femme. Autres récidivent a cause de leur ego ou pousser par la vengeance. Elle ajoute qu’il faudra une « révolution de la pensée au niveau de la femme » pour qu’il y ait une baisse du nombre de ce type de victimes car la femme mauricienne est élevée pour qu’elle soit une femme-mère qui voit son mari comme protecteur.
Elle explique aussi qu’il y a aussi un Occupation Order qui permet Á la femme de demander Á la cour que son mari ne vive plus sous le toi conjugal. Selon Nanda Hurhangee, avouée, l’Occupation Order n’est pas a la portée de tout un chacun pour de nombreuses circonstances, soit le mari peut argumenter qu’il n’a aucune autre place pour habiter, ou même la femme elle-même qui est réticente due a des contraintes financière.
Remarque du formateur : Même si l’article est sensible au genre et interroge Rada Gungaloo, une avocate qui est bien place pour en parler, il y a un manque des sources dans l’article. Ce n’est qu’a la fin de l’article que l’opinion de Nanda Hurhangee est incorporée. Ce qui aurait été bien pour l’article c’est d’inclure la voix de certaines victimes qui ont du faire face Á des complaintes Á la police. Elles auraient pu dire ce qu’elles pensent du système établi.
Exercices :
– Inclure la voix des femmes qui ont du faire face a cette situation. Comment on été leurs expériences et comment selon elles, le système peut s’améliorer ?
Download : Photo rattach
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