La Criminal Code (Amendment) Act 2012 en vigueur depuis hier.

Nom de l’article : La Criminal Code (Amendment) Act 2012 en vigueur depuis hier.

Nom du journal: Le Mauricieen

Date : 18 octobre 2012

Pays : Maurice

Thème : La Sante  

Techniques : Sources

Genre Journalistique : Article de fond

Classification du genre: Abstraction totale du genre
Description :

Cet article nous informe sur la Criminal Code Act 2012 qui est en vigueur depuis peu de temps. Selon la loi, elle autorise l’interruption de grossesses pendant les 14 premières semaines dans quatre cas spécifiques.
1. Quand la vie de la femme enceinte est en danger.
2. Quand la grossesse risque d’entrainer de graves et permanentes atteintes Á  la santé physique et mentale de la femme enceinte.
3. Quand il y a des risques d’anomalies congénitales affectant la viabilité du fÅ“tus.
4. En cas de viol, inceste et de relations sexuelles avec des mineures de moins de 16 ans.
L’interruption de grossesse sera pratiquée par des gynécologues et obstétriciens dans les cinq hôpitaux régionaux du pays selon les régulations publies par le ministère de la santé. Les cliniques devront quant Á  elles, obtenir l’autorisation du ministère et ce, après avoir satisfait certaines conditions.
Sources :

 L’article utilise 4 sources: Deux ministres et deux représentants du ministère de la santé. Seules les voix masculines ont commenté sur ce sujet Á  grand débat.

Analyse :

 L’article qui est d’une importance capitale pour la sante de la femme fait abstraction au genre car il y a la voix de 4 hommes seulement. Vu que l’avortement est un sujet très délicat, voir tabou pour certains, la journaliste aurait impérativement du donner la voix de différents acteurs concernées par ce sujet et qui aurait mieux informé la population Mauricienne Á  propos des facilités offert par le ministère de la santé et aussi quelles sont les différentes procédures Á  suivre.
Les ONG tels que Gender Links, Muvman Liberasyon Fam et Amnesty International qui militent pour la légalisation de l’avortement auraient dÁ» être interrogées pour donner leurs opinions sur ce sujet poignant dont l’objectif principal est de trouver une solution aux femmes en détresse. De plus, ce papier aurait été plus intéressant et instructif si la journaliste avait interviewé les femmes victimes de viols ou d’inceste et ont par la suite ont mis au monde un enfant car les lecteurs auraient lu des témoignages vivants et leurs état d’esprit. L’opinion du public en générale aurait sans doute donné une autre perspective Á  ce sujet et aussi des jeunes filles et des mamans auraient dÁ» être questionnées afin de savoir leur point de vue.
Cependant, la journaliste aurait aussi pu questionner ceux qui sont engagé volontairement dans la lutte contre l’avortement tel que Le Comité Interculturel pour le Respect de la Vie (CIRV) ainsi que Monique Dinan, porte-parole de la Plateforme pour la vie. D’autre part les contre-propositions de l’évêque de Port-Louis, Mgr Maurice Piat, et l’Evêque de Maurice, Mgr Ian Ernest auraient donné un autre aperçu sur le sujet ainsi que d’autres religieux Á  Maurice.
Image :
La photo illustrant l’article montre seulement des hommes alors que c’est un sujet qui demande l’attention de la femme. L’homme est Á  nouveau valoriser alors que ce sont les femmes qui sont les plus concernées.

Exercices :
1. Quelles sont les voix manquantes dans cet article ?
2. Réécrivez l’article en accordant la parole aux voix manquantes.
3. Faites un micro-trottoir et demandez l’opinion du public sur ce sujet.