Programme de réinsertion : De la prison…Á  l’exclusion


Date: January 1, 1970
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Titre de l’article : Programme de réinsertion : De la prison…à l’exclusion
 
Nom du journal : Le Défi Plus
 
Date : 11 avril 2009
 
Pays : Maurice
 
Thème : Français
 
Techniques : Sources et statistiques
 
Genre journalistique: Article de fond
 
Classification du genre : Fait abstraction du genre
 
Description:
L’article est censé faire le point sur l’utilité des programmes de réinsertion prodigués en prison.
 
 
Cet article peut être utilisé pour :
Montrer l’abstraction du genre
 
Remarques du formateur :
L’article qui rappelle davantage un dossier, pêche d’abord par une certaine absence de voix féminines. Dans son attaque, le journaliste parle bien d’une certaine Pamela, détenue, qui vient de sortir de prison et qui peine à trouver du travail mais nulle part, on n’entend sa voix. La source unique dans le corps principal de l’article est un homme, Michael Sandapen, qui a fait partie de Kinouete, organisation non-gouvernementale proposant un programme de réhabilitation personnelle et des cours de recyclage aux détenus(es). Mais il n’en fait plus partie aujourd’hui. Le journaliste n’a pas interrogé les membres fondateurs de Kinouete qui sont toutes des femmes afin d’obtenir leurs avis sur le programme qu’elles appliquent depuis des années à la prison des femmes, les cours qu’elles offrent à ces dernières et surtout faire le bilan de la réinsertion des femmes qui ont suivi le programme de Kinoute. En revanche, le journaliste a fait un encadré avec Lindsay Aza, ancien détenu qui a formé Elan, ONG destinée à encadrer les détenus hommes à leur sortie de prison. Trois témoignages complètent le dossier. Ils émanent de détenus hommes. La seule femme qui ait été interrogé dans le cadre de ce dossier est Sophia Marion-Poonmany, coiffeur, qui a donné des cours pendant un an seulement aux détenues.
L’autre manquement de ce texte est que les statistiques à propos du nombre de détenus condamnés et en détention préventive ne sont pas désagrégées en genre. On sait seulement qu’il y a une jeune fille en détention préventive et 17 autres condamnées au centre correctionnel pour jeunes filles. Par contre, on prend note du nombre total de détenus en détention préventive et ceux condamnés à la prison de Beau-Bassin qui comprend pourtant une prison pour femmes.  
 
 
Exercices pour la formation:
Pourquoi dit-on que cet article fait abstraction du genre?
Si vous aviez à le réécrire, comment l’auriez-vous réécrit?
Faites un bilan des programmes de réhabilitation offerts dans les prisons de votre pays et montrez s’ils ont leur utilité ou pas pour les détenus. 
 


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