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Remplacer l’exploitation du baobab comme combustible par son utilisation comme produit comestible, quel défi! Yasmine Mounissa ANDRIANTSOLY AMADA , membre du comité exécutif d’Antalamitarana, village de la région de Diana dans la province de Diego Suarez, l’a relevé et pour cause! Témoin des ravages de la déforestation créé par la production du charbon et son implication sur le changement climatique, elle n’a pas hésité Á réagir et Á agir.
A cette première préoccupation sont venus s’ajouter les cas de violences envers les femmes: «Les intervenants sociaux nous rapportaient des cas récurrents de coups et blessures, de viols que les femmes subissent en allant, souvent seules, dans les forêts de baobabs qui s’éloignaient de jour en jour des villages en raison de la déforestation…Sans compter les blessures qu’elles enduraient en utilisant des objets tranchants tels les bêches (angady), les haches, les machettes, etc.
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